Quel pourcentage prend une agence immobilière pour une location saisonnière ?

En tant que propriétaire de bien, il peut être rassurant de transmettre certaines de ses prérogatives à une tierce partie.

En effet, les procédures de location, avec la mise en ligne de l’annonce, puis les différentes visites et la rédaction du bail, deviennent vite assez lourdes, surtout lorsqu’elles sont répétées plusieurs fois sur un temps court.

En connaissance de cause, certaines agences immobilières ont développé leurs services autour de la gestion locative saisonnière, permettant de libérer du temps aux propriétaires.

Mais en échange, l’agence se rémunère sur les transactions financières mises en place entre le locataire et le propriétaire, et il est important de se renseigner sur le taux appliqué aux locations saisonnières.

Pièce design

Gérer son patrimoine immobilier en location saisonnière

Lorsque l’on possède un bien immobilier, on peut se demander dans quelle mesure celui-ci va venir impacter notre vie quotidienne.

Si cela peut paraitre démesuré, il est tout de même possible que la location d’un appartement ou d’une maison vienne régulièrement poser des problématiques de gestion locative.

Dans des cas où cet appartement serait situé dans des zones touristiques, ou en ville, il pourrait alors être bénéfique de se tourner vers des structures immobilières aptes à proposer des services de cette sorte.

Ce sont alors des conciergeries, notamment, qui permettent de gérer des appartements en bordure de mer durant les saisons estivales, comme des biens en stations pendant les mois hivernaux.

Différences avec une gestion classique

Les régies et autres agences immobilières, qui gèrent un bien sur plusieurs mois, voire sur plusieurs années, sont réputées prendre un pourcentage à peu près stable sur le loyer de leurs clients.

En fonction du loyer encaissé, on calcule, selon le type d’agence notamment, un pourcentage s’élevant entre 6 et 10% du loyer, ce qui revient sur un an à un mois de loyer environ. Pensez donc à prendre en compte ce facteur dans le calcul de votre rentabilité.

Mais l’organisation de la location saisonnière se doit d’être différente, plusieurs facteurs rentrant en jeu dans la rémunération locative de l’agence en charge.

Un prélèvement en fonction de l’implication

Quartier résidentiel

Le premier point décidé par le propriétaire, c’est l’importance de la structure contactée dans les échanges entre lui et le client.

En effet, si certaines personnes désirent une délégation totale de la gestion de leur bien, d’autres préfèrent garder une main mise sur certains côtés de la location. On parle alors de coût à la prestation, c’est-à-dire que le gestionnaire va fixer un prix fixe pour chaque action : état des lieux d’entrée, ménage du bien, lavage des draps ou encore état des lieux de sortie.

Ces prix peuvent osciller entre une dizaine et une vingtaine d’euros, et viennent laisser un champ de libre action au propriétaire, qui décide donc ce qu’il veut ou ne veut pas réaliser lors des changements de locataires.

Dans des cas où les prix énoncés par l’entreprise gestionnaire paraissent élevés, il est possible pour un propriétaire de s’entourer lui-même de différents prestataires, permettant de diminuer le coût, mais rendant plus complexe la tâche de gérer plusieurs acteurs au même moment.

La délégation d’un bien peut d’un autre côté être totale, et le forfait occasionné inclura donc tous les services que peut fournir l’entreprise extérieure : dans ce cas, le coût n’est pas variable.

Une location saisonnière est-elle rentable ?

Merci à Sebastien Ascon pour ses explications

Mais un autre point primordial qui va venir jouer grandement dans la détermination du pourcentage total d’une agence immobilière, c’est la rentabilité locative du logement.

Sont à prendre en compte dans ce calcul les différents coûts auxquels vous êtes confrontés, mais aussi la position géographique du logement.

Une aire d’attractivité entourant le bien pourra par exemple permettre à la conciergerie d’appliquer des prix assez élevés, tandis qu’une négociation s’avérera plus facile dans des zones moins convoitées par les touristes lors des hautes saisons.

Pour calculer la rentabilité de logements saisonniers, il tient de préciser que la prise en compte de certains indicateurs spécifiques est obligatoire, comme la taxe de location de courte durée.

Mise en place par la loi Alur en 2014, pour éviter la concurrence déloyale aux hôteliers, celle-ci définit à partir de combien de temps la déclaration de location doit être effectuée auprès des autorités compétentes.

L’inscription en tant que bien meublé de tourisme peut aussi être une option pour obtenir une subvention spécifique, le label permettra alors d’amortir une partie des coûts occasionnés par la ponction de l’agence immobilière.

Pour conclure, lorsque vous optez pour une gestion complète de votre bien en location saisonnière, c’est entre 25 et 30% des paiements du locataire qui leur reviendront. Un pourcentage assez important par rapport à d’autres types de locations, qui s’explique par les nombreuses actions à gérer régulièrement par la structure immobilière. Pour pallier l’importance des frais fixes pouvant être occasionnés, certains propriétaires décident d’imposer un nombre de nuits minimal pour les locataires.

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